Il y a d’abord eu l’élection présidentielle où Eric Besson, chargé de calculer le coût du programme de Ségolène Royal a démissionné du PS. La raison donné est un chiffrage très différent de celui de la candidate….laquelle s’est empressée de nommer un spécialiste des finances: Didier Migaud, qui lui a donné le coût qu’elle voulait entendre…..là nous sommes en droit d’émettre des doutes quant au niveau d’expertise de cet homme. A celui qui se voit déjà président de la commission des finances de l’Assemblée nationale….eh non vous ne rêvez pas c’est lui même qui le dit (qui peut penser qu’une assemblée de droite laissera cette place tant convoitée à un socialiste?…….Nous sommes là dans le domaine de la science fiction..)
Heureusement pour nous, ses alliés au conseil communautaire de la Métro argumentent en notre faveur.
Veuillez trouver ci dessous un article lu sur le site internet de Vincent Frisot et traitant de la dérive du budget de la métro:
Les finances de la Métro dépassent le stade … de l’inquiétude
Les budgets de la Métro sont de plus en plus difficiles à équilibrer. L’épargne de gestion n’est pas suffisante pour les investissements. Il y a donc un recours excessif à l’endettement, et après la TEOM, de nouvelles taxes sont annoncées pour … après les élections. C’est pourquoi, nous ne sommes pas d’accord avec l’investissement démesuré du grand stade (65M€ et aussi 2,7 M€ de coûts directs de gestion supplémentaires chaque année). Avec ce choix erroné, la Métro n’a plus les moyens de s’engager dans une programmation d’hébergement d’urgence et dans un plan de requalification des logements étudiants.
Raymond Avrillier, du même groupe également que Didier Migaud renchérit:
Rappelons tout d’abord que notre groupe s’est abstenu lors du vote du Budget Primitif (BP) 2004 en expliquant à l’époque -ce que nous avons fait à nouveau en lors du vote du BP 2005- notre soutien aux politiques communautaires, solidaires, sociales et écologiques de la Métro qui correspondent à nos engagements électoraux et politiques, ainsi que notre profond désaccord sur trois orientations politiques :
celles qui consistent à faire des « méga subventions » à des nano, bio techno, sans débat sur le type de développement que nous voulons,
celles qui persistent à financer des projets, encore à l’étude aujourd’hui, mais qui sont à terme des impasses (Rocade nord, tunnel sous la bastille) écologiques, sociales et financières,
et sur l’opération du grand stade d’agglo trop grand, mal placé et si cher qu’il empêche d’autres politiques nécessaires.
Enfin pour finir, nous ne résistons pas à vous offrir un autre texte truvé sur le site de l’ADES:
Une dégradation rapide depuis l’année 2000
Depuis sa transformation en communauté d’agglomération en 2000, la situation financière de la Métro n’a fait que se dégrader. Les dépenses de fonctionnement ont augmenté plus vite que les recettes d’où une dégradation de l’épargne de gestion de 30 M€ en 2000 à 23 M€ en 2004, alors qu’elle aurait dû augmenter au rythme de l’inflation. En 2000, l’épargne nette n’était que de 5,4 M€ soit 2,5 % des recettes de fonctionnement contre 5,7 % pour les autres communautés d’agglomérations à cette époque, et la dette de la Métro était déjà deux fois plus forte que la moyenne des CA.
En 2000, la durée de l’endettement était assez courte avec des taux d’intérêts faibles et des renégociations ont permis d’étaler cette dette dans le temps et de faire diminuer les annuités de remboursement. Mais cet étalement a donné l’illusion que la situation pouvait durer. L’encours de la dette qui était de 160 M€ en 2000 atteint maintenant 220 M€ au début 2005. Le ratio de mesure de la capacité de remboursement de la dette (ratio Klopfer) était de 7,5 ans en début 2000, il s’est considérablement dégradé ces dernières années (12 ans fin 2004) pour atteindre et dépasser les 15 ans en 2005, ce qui signe la plongée profonde dans le surendettement. Pour la moyenne des CA, ce ratio était de moins de 4 ans en 2003 !
La Métro arrive maintenant à une situation très alarmante : elle a atteint les clignotants du surendettement et ne peut plus et ne doit plus poursuivre la même politique financière.
Ces chiffres édifiants viennent de groupes issus de la majorité à la métro…on peut donc leur accorder tout crédit. Cela démontre de façon évidente, si besoin en était que votre député est très loin d’être le spécialiste des finances qu’il prétend être…